Vendredi 12 et samedi 13 avril 2019
Cela ne nous était pas arrivé depuis longtemps mais il nous a fallu parcourir l’Espagne du nord au sud, les ferries partant de Barcelone étant complets. Nous prenons le ferry à Algésiras pour Tanger-Med.
C’est vers 21h que nous franchissons le portail du camping de Larache pour y passer la nuit.
Altitude : 26 mètres
Température : 13°
WPS : N 35 09 706 W 6 08 568
Dimanche 14 avril 2019
Le thermomètre affiche 9° ce matin à 7 heures. La brume matinale s’estompe peu à peu pour laisser la place au soleil. Il est 8h15 quand nous quittons le camping pour se rendre à Moulay Bousselham par la piste qui longe la côte baptisée « la piste des ânes. Nous ne tardons pas à apercevoir les adolescents affairés à extraire le sable nécessaire à la confection du béton. Le trafic est tel que des plages entières sont menacéesLes jeunes sont sur les lieux 6 jours sur 7 et 8 heures par jour. Leur travail éreintant consiste à prendre de pleines pelletées de sable mouillé qui sera transporté à dos d’ânes vers le sommet de la falaise. Ce sable est ensuite chargé dans des camions pour être livré dans différentes entreprises.
Ceci dit, la piste est magnifique. Elle surplombe l’océan atlantique et ce, jusqu’à Moulay Bousselham que nous atteignons sans problème Cette station balnéaire prisée aussi bien par les Marocains que les Européens est un petit port situé au cœur de la riche région agricole de Gharb.
Lundi 15 avril 2019
Le ciel est bleu et le soleil brille ce matin au lever. La température est de 15°. Nous quittons notre parking à 8 heures. Déjà, les paysages variés de l’Anti Atlas nous émerveillent. Nous nous dirigeons vers Tifnit par une piste qui nous obligera à franchir les premières dunes.
Tifnit est un petit village de pêcheurs, pittoresque où se trouve l’annexe de « Maxim’s ». C’est sur la plage que nous nous installons pour déguster le poisson du jour
Le déjeuner terminé, nous empruntons la piste sablonneuse qui longe l’océan jusqu’à Aglou tout en traversant le Parc National de Souss Massa, créé pour protéger la faune et la flore.
Nous avons la chance de rencontrer des ibis chauves dans cette réserve. Ce sont les derniers rescapés au monde. C’est la raison pour laquelle ils sont protégés.Ils ne sont plus que 500 environ et ils font partie des 100 espèces les plus menacées du monde. Ces oiseaux vivent en colonies sur des falaises côtières. La tête chauve, le plumage noir bleuté, un long bec courbe et rouge, l’ibis se nourrit de lézards, d’insectes et autres petits animaux.
Plus nous descendons vers le sud, plus le temps devient orageux… La piste laisse la place au goudron à partir de Aglou jusqu’à l’embouchure de l’oued Assaka. C’est sur la plage que nous passons la soirée et la nuit pour un bivouac « face à la mer ».
Altitude : 3 mètres
Température : 19°
WPS : N 29 08 462 W 10 24 560
Mardi 16 avril 2019
A 7 heures, ce matin, le thermomètre indique 16°. Une brume dense recouvre l’océan. Une heure plus tard, nous quittons la plage de Foum Assaka.
La première grimpette que nous empruntons est assez impressionnante par sa pente et ses ornières. Jusqu’à la plage blanche, ce n’est qu’une succession de beaux paysages allant de la montagne à de petites criques de sable noir où émergent les cabanes désuètes des pêcheurs. Certains tronçons sont caillouteux et éprouvants aussi bien pour les véhicules que les passagers. On note la nette progression de plantations de figuiers de Barbarie qui couvrent les collines. L’étendue des cultures est impressionnante.
Nous atteignons ainsi la caravane située sur les hauteurs de Ras Takoumba. Nous laissons au pêcheur qui y habite couvertures, vêtements et quelques victuailles.
De là, on peut voir la Plage Blanche, long ruban blanc rectiligne de 40 kms. L’océan commence à descendre, il est plus facile de progresser à marée basse, le sable humide est plus porteur.
C’est là que nous observons des bestioles bizarres sur le sable….ce sont des vélelles, de couleur bleue, d’environ 4 à 5 cm de diamètre. La partie émergée comprend un disque cartilagineux divisé en chambres pleines de gaz (d’où l’éclatement sous le passage des roues !) et une crête membraneuse triangulaire qui sert de voile. Les vélelles sont rejetées en grand nombre par le vent et les courants sur les côtes au printemps et en été. Echouées, elles se décomposent en quelques jours. Le venin des vélelles ne présente aucun danger pour l’homme.
Nous abandonnons la Plage Blanche à l’embouchure de l’Oued Aoreora. C’est au pied de la grande dune que nous déjeunons. Ensuite nous empruntons la montée vers le Fort construit par les Français sous le Protectorat pour suivre la piste qui surplombe l’océan. Nous ne l’avions pas empruntée depuis une dizaine d’années mais elle est très caillouteuse et très cassante. De nombreux pêcheurs vivent dans des cahutes rudimentaires, les poissons sont abondants dans cette région.
Après une courte pause au Cap Draa, nous rejoignons la route nationale en passant devant le Fort de Tafnidilt qui date, lui aussi, de l’époque du Protectorat.
C’est par la route goudronnée que nous atteignons l’oasis de la mare aux grenouilles. Surprise, pas de grenouilles cette année mais beaucoup de tortues d’eau….Nous avons d’un côté la Zaouia Aït Oussa et en face le Marabout Mhamed Mouloud.
Nous installons le bivouac au bord de la mare sous les palmiers. Les tortues viennent manger le pain que nous leur donnons. C’est le spectacle de la soirée !!!
Altitude : 161 mètres
Température : 27°
WPS : N 28 23 464 W 10 50 400
Mercredi 17 avril 2019
La température est de 15° au lever à 7 heures. Le ciel est bleu, la brume d’hier a disparu mais nous sommes éloignés de la côte, le climat est plus sec.
Nous quittons l’oasis et ses tortues et partons en direction d’Assa. Un petit arrêt s’impose en passant à Kheneg Chagra, cimetière marabout avec son arbre ancestral et son puits avec l’eau à 8 mètres. Nous notons son waypoint, c’est aussi un bon endroit pour un pique-nique ou un bivouac.
Ensuite, c’est une succession de montées, de descentes, de franchissements de tizi, le tout dans un environnement désertique. La piste est caillouteuse et cassante par endroits mais c’est le Maroc. .
Nous traversons plusieurs fois le lit du Draa asséché avant de retrouver la route de Zag.
Nous passons la nuit à la Ferme Camping AMERDOUL que nous recommandons fortement.
Altitude : 405 mètres
Température : 20°
WPS : N 29 02 786 W 8 50 778
Jeudi 18 avril 2019
Le vent souffle fort ce matin. Le thermomètre affiche 18° et le soleil brille. Nous quittons le camping et empruntons la piste pour Imitek.
Nous atteignons ainsi Tata, la ville la plus chaude du Maroc. A son entrée, un panneau nous interpelle….La ville d’Agde a coopéré aux travaux d’assainissement des eaux.
C’est par la route que nous nous dirigeons vers Tissint. Deux kilomètres avant la ville, un village se dresse sur un promontoire au confluent entre un oued d’eau salée et un oued d’eau douce.
Une piste mène au bord des cours d’eau et se poursuit vers une magnifique palmeraie. La température est de 34° et c’est à l’ombre des palmiers que nous déjeunons.
C’est par la route que nous allons à Zagora via FoumZguid : un problème mécanique à régler.
Nous arrivons à Zagora vers 17 heures et allons directement au garage de Jaboud. Le couscous pour le soir est commandé au camping Oasis Palmier que nous fréquentons depuis plus de 15 ans Le 4x4 est réparé le soir même….Bravo Jaboud !
Altitude : 721 mètres
Température : 27°
WPS : N 30 19 417 W 5 49 578
Vendredi 19 avril 2019
Quel bonheur de se réveiller au milieu des palmiers avec une température de 21° et sous un ciel bleu. Que j’aime ce Maroc !
Nous en profitons pour nous rendre dans la boutique voisine « Le Trésor des épices ». Le rangement, l’ordre et même la décoration de ce magasin nous surprennent et nous émerveillent.
Ensuite, c’est le départ pour Mhamid.
Nous passons à Tamgroute, réputée pour sa bibliothèque coranique qui abrite des ouvrages datant, pour les plus anciens, du 11ème siècle, calligraphiés au brou de noix, au safran, au henné ou à l’or, sur des parchemins en peau de gazelle.
Tamgroute est aussi connue pour ses poteries vertes. Elles existent depuis le 16ème siècle. C’est une production artisanale locale dont les techniques ancestrales n’ont pas changé. L’argile utilisée provient des alentours. C’est un alliage de manganèse (contenu dans le Khôl), d’oxyde de cuivre et de farine d’orge qui donne à l’émail cette palette allant du vert sapin au vert olive
Un peu plus loin, nous apercevons la dune de Tinfou appelée dune Fram par les marocains. En effet, les agences de voyage amènent, par autocar, des touristes pour prendre des photos dans le sable !
Une dizaine de kilomètres après Tagounite, nous empruntons sur la droite une piste qui va nous mener à l’Oasis Sacrée d’Oum Laalag.
Les quelques dunettes de l’erg Lihoudi ne posent aucun problème aux pilotes chevronnés !...Ces dunes sont surnommées les dunes du Juif en raison d’un Juif qui y serait allé autrefois finir sa vie.
Nous atteignons enfin l’erg Chegaga L’Erg Chegaga est l’un des 2 plus grands ergs du Sahara au Maroc. D’une longueur de 40 km et large de 15 km, cet erg, dont certaines dunes avoisinent 300 mètres (contre 170 pour Chebbi) est le plus vaste et le plus sauvage du Maroc.
Nous longeons l’erg par la piste sablonneuse des tourzas.
Le nom scientifique est calotropis, mais cette plante est connue aussi sous l’appellation de « pommier de Sodome ». Cet arbuste pousse dans les lieux arides. A la fois très toxique notamment pour son latex et très utile pour les populations du désert qui savent en exploiter toutes les possibilités, y compris médicinales. Une légende touareg veut que la présence d’un tourza signale une ancienne présence humaine enfouie sous les sables.
A la fin de cette piste, nous nous dirigeons vers l’Ecole Nomade…Vendredi est jour de repos….donc opération classe déserte. Seul, l’instituteur vient à notre rencontre. La classe est joliment décorée, très propre, tout est bien rangé, les murs sont tapissés de dessins et de tableaux didactiques indispensables pour les apprentissages. Nous avons laissé une valise pleine de vêtements et de petit matériel scolaire.
C’est par le même chemin que nous retournons sur Mhamid et continuons vers Ouled Driss. De chaque côté de la route on peut admirer les palaces tous aussi luxueux les uns que les autres. Mais pour nous, c’est au camping que nous passons la nuit.
Altitude : 571 mètres
Température : 31°
WPS : N 29 49 757 : W 5 39 369
Samedi 20 avril 2019
Le thermomètre indique 17° ce matin. Le soleil brille mais un vent violent se fait sentir. Nous quittons le camping vers 7h45 pour rejoindre Zagora par la piste qui passe à l’est de Tagounite.
Pour se réveiller, rien ne vaut la grimpette du col du foum El Rjam situé à 655 mètres d’altitude. La piste est cassante mais en atteignant le sommet, nous sommes récompensés par le panorama qui s’offre à nos yeux.
Nous constatons qu’une grande partie du parcours a été goudronnée depuis notre dernier passage. Cependant, la traversée des villages reste pittoresque. Le problème est que les cultivateurs ont creusé des canaux d’irrigations…en travers des pistes !!!!! Nous sommes obligés de rejoindre la nouvelle route et de la suivre jusqu’à Zagora.
La prochaine étape prévue est Merzouga. Jusqu’à Tarhbalt, nous progressons sur le bitume. Là, nous empruntons la piste qui, d’un côté longe l’oued Tarhbalt en le surplombant et de l’autre est bordée de cultures et de palmeraies
Le lac Maider est très roulant mais avec la poussière qu’il dégage on nous voit de loin ! A Tafraout, nous empruntons une piste sablonneuse sur la droite.
Quelques dizaines de kilomètres plus loin, la traversée du Ziz peut poser problème…Que nenni…Nous roulons entre les tamaris et atteignons ainsi l’autre rive avant d’arriver à Er Remlia.
Le début de piste pour Ouzina est cassant, heureusement, les cailloux cèdent rapidement la place au sable, c’est quand même plus agréable !
Le sable de l’erg a une jolie couleur orangée. Nous y faisons une petite incursion .
Arrivés à l’Auberge Porte de Sahara, Mustapha nous offre le thé de bienvenue en attendant de prendre possession des chambres. Espagnols, Portugais, Allemands, Italiens et Français se retrouvent dans la salle de restaurant autour d’un succulent couscous. La soirée se termine par des chants berbères interprétés par Mustapha et ses employés. C’est sublime.
Altitude : 661 mètres
Température : 17°
WPS : N 30 45 896 W 4 10 414
Dimanche 21 avril 2019
Le vent souffle encore avec force ce matin à 7 heures. Le ciel est couvert de nuages gris qui n’annoncent rien de bon ! La température est de 17°.
Après avoir savouré un petit déjeuner varié et copieux, il est 9 heures quand nous quittons l’auberge Porte de Sahara pour nous diriger vers Merzouga
Il a été décidé de longer l’erg Chebbi par l’Est pour atteindre l’Auberge La Caravane.
Auparavant, nous faisons une halte au village minier de Mfis. Les mines à ciel ouvert sont encore actives aujourd’hui. Les travailleurs berbères s’aventurent chaque jour dans des puits de plus de 30 mètres de profondeur pour y chercher hématite, barytine, quartz et autres minerais.
Nous nous arrêtons aussi au village en ruines abandonné de Merdani.
L’erg Chebbi est l’un des deux plus grands ergs du Sahara au Maroc, l’autre étant Chegaga. Ses spectaculaires dunes dorées figurent parmi les plus remarquables. Certaines culminent à 150 mètres de hauteur. Elles s’étirent à perte de vue entre la célèbre vallée du Ziz et la frontière algérienne. Il est long de 28 km et large de 5 km.
C’est dimanche, le jour du grand souk de Rissani. Nous décidons d’y aller faire un tour.
Rissani est située dans une importante palmeraie. C’est la capitale de Tafilalet. Elle est considérée comme étant le berceau de la dynastie Alaouite. Elle est le point de départ de la conquête du Maroc par Moulay Ali Cherif qui est l’aïeul du roi actuel. Les Alaouites sont issus de Hassan, fils d’Ali et de Fatima, fille cadette de Mahomet.
Au retour, on s’attable au » Dakar », à Merzouga, pour se désaltérer. Nous avons tous une pensée pour ce pauvre Youssef, disparu trop tôt.
Nous constatons que beaucoup d’échoppes se sont développées autour de cette place.
Le temps est incertain, la pluie menace, mais nous prenons quand même l’apéritif en terrasse tout en assistant au spectacle des touristes venus faire une balade à dos de dromadaire.
Altitude : 760 mètres
Température : 17°
WPS : N31 12 928 W 4 00 089
Lundi 22 avril 2019
Le thermomètre affiche 16° ce matin, le ciel est bleu et le soleil brille. Les nuages noirs d’hier soir ont disparu et le vent a cessé.
Nous démarrons après le petit déjeuner, c’est-à-dire à 8h45. Nous nous dirigeons vers la palmeraie Hassi Tisserdimine où les pilotes regonflent les pneus.
La piste que nous suivons est roulante et plaisante. Nous atteignons ainsi la magnifique oasis de palmiers et de lauriers roses Hassi Talrhemt. L’eau y est à 2 mètres de profondeur.
La montée qui nous mène au poste militaire de Bou Klil a été bien élargie. Viennent ensuite les trois failles. Elles sont impressionnantes.….mais nous n’en connaissons pas l’origine…Séismes ? C’est la première explication qui nous vient à l’idée, mais aucune information à ce sujet.
Après avoir laissé le parcours pour Erfoud sur la gauche, nous continuons vers un petit erg de dunettes franchi sans difficulté malgré les nombreuses herbes à chameaux. Il faut dire que le sable est très porteur. L’oued Bou traversé, c’est un long ruban de piste rectiligne qui nous mène à la route nationale.
Quelques courses sont nécessaires, nous les effectuons à Errachidia. Puis, nous longeons le Ziz. Ces gorges, bordées de superbes palmeraies, avec de chaque côté de hautes falaises de granit rouge sont d’une rare beauté.
Nous passons sous le Tunnel du Légionnaire appelé aussi tunnel de Foum Zabel. Celui-ci a été creusé par les Sapeurs de la Légion Etrangère de juillet 1927 à 1928 pour permettre les déplacements des troupes françaises plus rapides. Il est long de 62 mètres, large de 8 mètres et haut de 3.
Comme nous avons le temps, il est décidé de faire une variante par Sidi Hamza.
Le bivouac est installé avant d’avoir atteint le village. Le vent est glacial, les massifs face à nous sont couverts de neige…. Le record est battu, nous nous couchons à 19h30 !!!!
Altitude : 1514 mètres
Température : 7°
WPS : N 32 22 164 W 4 38 123
Mardi 23 avril 2019
Le soleil brille ce matin mais le thermomètre affiche seulement 5°…Ce n’est pas beaucoup ! Et les sommets enneigés des monts Ayachi ne nous réchauffent pas !
De Midelt, nous nous dirigeons vers le Cirque de Jaffar. Cette piste autrefois tant redoutée par les quatrequatreux a été élargie, stabilisée, le « fameux » dévers a disparu
Puis nous entamons la montée à travers les cèdres. Là, les problèmes commencent. Il a beaucoup plu, la piste est très glissante, les 4X4 peinent à rester en droite ligne, le profond ravin ne nous rassure pas…Chacun retient son souffle. Ce n’est pas un parcours pour les jours de pluie !
Après Tounfite et quelques kilomètres avant Itzer, nous empruntons la piste des Cèdres. Il est trop tôt pour s’arrêter à notre bivouac préféré, nous continuons donc. Le froid et la pluie nous poussent à nous rendre directement au Camping Amazigh à Azrou sur la route d’Ifrane. Azrou doit son nom à un gros piton rocheux (azrou signifie rocher). La ville est connue pour avoir abrité le premier lycée marocain en 1920. En bordure d’une belle forêt de cèdres peuplée de singes, elle se différencie par ses toits de tuiles vertes aux cheminées coiffées de nids de cigognes. On observe les allers et venues des parents apportant la nourriture aux cigogneaux, c’est adorable et émouvant à la fois.
Altitude : 1513 mètres
Température : 5°
WPS : N 33 26 943 W 5 10 214
Mercredi 24 avril 2019
Brr….il ne fait pas chaud ce matin. La température est de 4°, nous sommes dans le brouillard mais la pluie a cessé ! Il y a quand même un côté positif.
Nous quittons notre bivouac pour aller rendre visite aux singes. C’est donc au Cèdre Gouraud que nous nous rendons.
L’âge de cet arbre est estimé à 800 ans environ. Cependant, il est considéré comme mort depuis 2003, mort causée par les travaux de terrassement à proximité des racines.
Sa circonférence est de 8,40 mètres et sa hauteur de 42 mètres.
Il a été nommé ainsi en l’honneur du Général Henri Gouraud qui s’est fait photographié à son pied.
Les singes brillent par leur absence. Où peuvent-ils se cacher ? Nous allons voir sur la route de Midelt, là où se trouvent toutes les échoppes des vendeurs de souvenirs. Ouf ! les macaques sont bien présents….
Après avoir passé un petit moment avec les singes magots, nous repartons vers El Hajeb…toujours dans le brouillard et par une température de 5°.
Avant la ville de Meknès, nous achetons quelques colliers de figues sèches à un marchand ambulant stationné au bord de la route nationale.
Nous délaissons l’itinéraire prévu pour voir Moulay Idriss, le lieu saint du Maroc. Y faire un pèlerinage est une étape importante pour les musulmans du pays. Nous ne nous attardons pas, la ville grouille de monde. Il en sera de même pour les ruines romaines de Volubilis. Ces deux sites culturels seront au programme d’un prochain raid.
Pour le déjeuner, à Sidi Kacem, des côtelettes d’agneau grillées, dégustées dans un restaurant attenant à la boucherie ravissent nos papilles. Le soleil est apparu, la brume a disparu. Plus on s’approche des côtes, moins il y a de nuages.
Le thermomètre indique 20°, à 17 heures, à notre arrivée à Moulay Bousselham. Nous nous installons au Camping International Atlantis Gate pour la soirée et la nuit.
Altitude 2 mètres
Température : 17°
WPS N 34 52 557 W 6 17 306
Jeudi 25 avril 2019
Le ciel est nuageux ce matin, la température est de 13°. Nous démarrons vers 9 heures. Pour éviter les dunettes, nous passons par la forêt d’eucalyptus. Il bruime comme….en Bretagne ! Nous rejoignons le bord de mer, les ânes et les « pêcheurs de sable » sont toujours à leur poste de travail, il n’y a pas de répit pour eux.
La météo ne s’arrange guère. Plus on se rapproche de Larache, plus la pluie se renforce !
Quelques arrêts s’imposent afin d’admirer la beauté de la côte atlantique.
C’est par la route que nous atteignons Assilah. Un premier constat : la pluie a cessé !!
Nous nous rendons au Camping As Saada. A noter que les douches sont en réfection ainsi que les toilettes. L’établissement s’améliore.
Si les maisons blanches et les ruelles étroites de la médina d’Assilah peuvent évoquer une île grecque, les fenêtres en fer forgé rappellent que pendant longtemps ce territoire fut espagnol. La ville est un centre artistique réputé pour ses peintures murales et pour son Moussem, festival culturel international annuel.
Altitude : 3 mètres
Température : 17°
WPS : N 35 28 861 W 6 01 494
Vendredi 26 avril 2019
La température est encore fraiche ce matin. Le thermomètre affiche 12°. Cependant le ciel est bleu, le soleil ne devrait pas tarder à réchauffer l’atmosphère.
Il est 10 heures quand nous quittons le camping pour Tanger. Une quarantaine de kilomètres nous séparent de la ville cosmopolite et bouillonnante.
C’est au Cap Spartel que nous nous rendons par une jolie route jalonnée de belles villas.
Au pied de ce phare, les eaux de la Méditerranée et celles de l’océan Atlantique se mélangent. L’endroit est superbe. Nous rejoignons la route du retour en passant devant le Palais Royal et les demeures officielles toutes aussi luxueuses les unes que les autres.
Se promener dans la Médina d’Assilah est toujours un plaisir. Toutes les échoppes sont ouvertes. Après avoir effectué quelques achats, nous avons la chance d’assister à un enregistrement musical filmé concernant la moisson.
Ce soir, la température est de 12°….
Samedi 27 avril 2019
Soleil et ciel bleu à 7h45 ce matin mais seulement 11° et….avec une légère brise.
C’est notre dernier jour sur le continent africain…le ferry est à 16h30.
Cette balade s’est très bien passée, dans la bonne humeur. Les histoires de Jacouille ont bien animé les soirées, nous avons beaucoup ri (c’est très important !). Pas d’accident….pas d’incident….
Je n’ai qu’une chose à vous dire : « Merci » pour votre contribution au bon déroulement de ce raid et j’espère à bientôt pour de nouvelles aventures.