RAID MJAMHA
Jeudi 21 avril Agde Barcelone
Vendredi 22 avril Tanger Marrakech
Samedi 23 avril Marrakech Siroua
Dimanche 24 avril Siroua Tagmoute
Lundi 25 avril Tagmoute Foum Zguid
Mardi 26 avril Foum Zguid Chegaga
Mercredi 27 avril Chegaga Chegaga
Jeudi 28 avril Chegaga Zagora
Vendredi 29 avril Zagora Ouarzazate
Samedi 30 avril Ouarzazate Ouarzazate
Dimanche 1er mai Ouarzazate Marrakech
Jeudi 21 avril 2011
Il est 4h45 quand nous quittons le Cap d’Agde. La température n’est que de 14° et plus on approche de la frontière espagnole, plus le mercure descend.
Nous atteignons le port Vell à Barcelone après presque 4 heures d’autoroute. Aussitôt, nous nous dirigeons vers la gare maritime pour la confirmation des billets.
Je n’ai jamais vu autant de 4x4 sur ce quai. De nombreux Land Rover, Defender 90 et 110, tous plus beaux les uns que les autres, de la Transland sont alignés. Plusieurs organismes, comme Hamada, Imagine, A I O, ainsi que des participants au raid de l’Amitié, se retrouvent là, comme nous, à attendre. Il y a même des 4 L conduites par des groupes d’étudiants.
Les amarres sont larguées à 11h30, soit avec 1h30 de retard.
Le ciel est gris, un vent frais se fait sentir et la mer est légèrement agitée.
Les contrôles de police se passent rapidement. Pour une fois, l’attente a été de courte durée. En effet, tous les groupes sont passés ensemble, avant les particuliers.
Il faut prendre les bonnes habitudes dès le départ. Alors, nous prenons l’apéritif avant de diner, toujours au self.
Pas de veillée ce soir, la journée a été longue, il faut récupérer.
Vendredi 22 avril 2011
La mer s’est calmée pendant la nuit, néanmoins le ferry a pris du retard. Je regarde le ciel par le hublot de la cabine…..il est gris et il pleut !!!!
Il est 9h45, vite, il faut aller déjeuner.
Nous passons la matinée au bar à palabrer……mais le temps passe vite, le repas du midi est servi à 11h45, l’arrivée étant prévue à 14h45. Atteindre Marrakech ce soir ne va être facile.
La malchance est avec nous, il n’y a pas de place au port !!!Nous n’accostons qu’à 15h45 !!!Je préviens l’organisateur de ce raid, que nous aurons « un peu » de retard….
Contrairement à toute attente, la sortie du ferry est rapide et le passage de la douane se passe relativement bien aussi, étant donné que les groupes, là aussi, ont été mis à l’écart.
Il est 17h quand nous quittons le port Tanger Med. Heureusement, l’autoroute n’est qu’à quelques centaines de mètres.
Pendant tout le trajet, la pluie n’a cessé de tomber……
Nous arrivons aux « Jardins d’Issil » à minuit. Nos amis ne nous ont pas attendus, ils dorment
Samedi 23 avril 2011
Il est 7h30, j’entends la pluie qui ruisselle sur la toile de ma tente….. je me prépare, il faut que je sois présentable pour faire la connaissance de nos coéquipiers !!!!!
Après avoir échangé quelques mots, avalé le petit déjeuner et effectué le plein d’eau, les cinq véhicules s’ébranlent et prennent la direction de la Nationale 9 en longeant le canal. La pluie continue, de nombreuses flaques recouvrent la piste, les oueds débordent…….ça commence bien !
Une halte est faite à Ait Ourir pour le ravitaillement en gasoil. Nous poursuivons notre chemin en direction de Ouarzazate. De chaque côté de la route bordée de fleurs de moutarde, des vendeurs de géodes, teintées en rouge ou en noir alternent avec quelques jeunes qui essaient de vendre des morilles blanches, moins savoureuses que les noires.
Après avoir traversé Taddert, village entouré de gros noyers, nous franchissons le col du Tichka avec quelques flocons de neige.
C’est le col routier le plus élevé du Maroc, il est situé à 2261 mètres d’altitude. Le thermomètre n’affiche que 3°. Un petit arrêt s’impose. Tout le groupe s’offre un bonnet berbère aux couleurs vives.
La descente s’amorce toujours dans le mauvais temps. Nous atteignons Agouim, c’est jour de souk. Nous garons les véhicules pour faire quelques courses. Il est midi, nous allons déjeuner dans un petit restaurant typique. Au menu, brochettes, côtelettes, tagines, le tout y est excellent.
Nous quittons la Nationale pour emprunter une ancienne piste maintenant bitumée. C’est le début du grand parcours de 350 kilomètres dans le Djebel Siroua.
La pluie tombe toujours, les sommets sont recouverts de neige mais ils disparaissent dans les nuages.
La route serpente dans de magnifiques paysages de cultures et de grès rouge. Après 33 kms de goudron, nous bifurquons à gauche pour prendre une piste peu pratiquée mais superbe.
Un passage délicat se présente devant nous. On sort les plaques de façon à pouvoir franchir cet endroit étroit et glissant. Ouf ! Les cinq véhicules sont passés sans problèmes. Nous traversons des paysages dignes de la Mongolie, l’altitude est de 2300 mètres.
Il est 18 heures, il est trop tard pour redescendre vers des températures plus clémentes…..Ce n’est pas grave, le bivouac est installé dans le froid….. Le diner est vite avalé…..A 20 heures, tout le monde est non pas sous la couette mais dans les duvets…Brr !Brr !
Dimanche 24 avril 2011
Quelle nuit, nous avons passée !!!!La toile de ma tente est couverte de givre !!! Les pare brises sont gelés, le thermomètre indique 0° quand nous démarrons à 8 heures. La piste Gandini que nous suivons est très jolie. Elle traverse des pâturages d’été, les paysages sont magnifiques. Les azibs sont inhabités à cette période de l’année, il fait encore trop froid. Les sommets du djebel Siroua sont enneigés, c’est un plaisir pour les yeux.
Après les pâturages, c’est un paysage de chaos granitique qui s’offre à nos yeux. La piste à flanc de montagne est sablonneuse, donc roulante et agréable. Nous atteignons ainsi le village d’Assaka, bordé de nombreuses cultures. Nous progressons au milieu de peupliers jusqu’à Askaoun.
La piste devient plus caillouteuse, ce qui nous ralentit. Le vent souffle fort, mais la température est plus clémente, 20° !!! Nous avons une surprise !! La route est barrée….par….un âne !!! Il s’est carrément mis devant le véhicule, allant même jusqu’à se rouler par terre. Il a fallu descendre de voiture pour le pousser.
Le soleil brille encore quand nous décidons de nous arrêter pour le bivouac. Nous demandons à des habitants de Tamgout la permission de se mettre à l’abri du mur de leur maison. La famille très accueillante prépare même les côtelettes d’agneaux. La soirée passée dans la joie et la bonne humeur se termine par un thé à la menthe.
Les hommes du groupe se sont fait draguer par les filles du village. Elles ont vraiment un regard coquin, ces demoiselles !
La nuit précédente ayant été éprouvante, tout le monde se couche de bonne heure.
Lundi 25 avril 2011
Ce matin, 9° au réveil, le soleil brille, le vent est tombé. Quelle différence avec la veille !!! Les mines sont plus reposées !!! Ah, elle est pas belle la vie ?
Le petit déjeuner avalé, les tentes de toit repliées, les tables et chaises rangées, les véhicules démarrent.
Nous quittons ce village pittoresque de Tamgout par une montée. Pas pour longtemps car deux kilomètres plus loin, nous trouvons le bitume qui nous mène jusqu’à Souk El Arba d’Assaïs avec son magnifique grenier à grains. Là, nous quittons le goudron pour reprendre une belle piste. Les paysages changent. Nous parcourons maintenant de grands plateaux de grès. Nous arrivons ainsi à la route qui relie Tazenackt à Taliouine. Les pilotes font le plein de gasoil. Après avoir traversé la nationale, nous continuons notre chemin vers Foum Zguid.
Nous faisons une courte pause car nous sommes attirés par des pierres qui scintillent sous les rayons du soleil. Ce sont des cristaux de mica. Il y a aussi de la tourmaline. En soulevant un de ces cailloux, on a la désagréable surprise de trouver trois scorpions blancs…..Ce ne sont pas des rencontres appréciées !
Jusqu’à Tazoult, nous progressons dans une immense plaine de cultures où coulent de nombreux oueds. A partir de ce village, commence une belle montée dans un paysage volcanique. On se croirait dans le djebel Saghro, mais je me demande si le site n’est pas plus beau. La descente est encore plus spectaculaire. Nous en prenons plein les yeux !!!
La première palmeraie apparait, nous la traversons. Le douar d’Amtzguine vaut largement celui d’Igmir. Que c’est beau ! Nous longeons un assif bordé de palmiers où se groupent quelques petits villages. C’est après Imi n’Tlit que nous reprenons le bitume qui va nous conduire à Foum Zguid.
Il est 16h30, la température est de 26° !!! Ouf, ça va mieux !!! Tout le monde s’arrête à la station service. On se retrouve sur la place, devant un vrai jus d’orange pressée.
Nous allons voir le camping qui m’avait laissé un mauvais souvenir quelques années auparavant…..Surprise, il s’est amélioré. Deux chambres (et bientôt une troisième) avec salle de bains ont été construites, les emplacements sont tous avec électricité, le cadre est agréable, le restaurant a été refait entièrement et la salle est joliment décorée. Il reste quand même des efforts à faire en ce qui concerne la propreté des sanitaires !!!!!!
Comme chaque soir, le diner se passe dans les rires et la bonne humeur.
Mardi 26 avril 2011
Au réveil, ce matin, le thermomètre affiche 20°, le soleil brille dans un ciel tout bleu.
Nous n’empruntons pas la piste habituelle, cassante, caillouteuse. Notre gentil organisateur nous en a trouvé une autre, située à 7 kilomètres de Foum Zguid sur la route de Tata. Le parcours semble moins pénible aussi bien pour la mécanique que pour nous. Le sol est plus sablonneux.
Le premier poste militaire est en vue. Beaucoup de personnes se trouvent là…. Que se passe-t-il ? Un mariage berbère ? Toutes les femmes en habits de fête nous y font penser…..Toujours est-il que le commandant, présent sur le site demande passeport, fiche administrative et vérifie tout minutieusement…..
Après 45 kilomètres, nous trouvons une piste du Dakar, balisée de chaque côté par des cairns. Surprise, les 4 L qui étaient avec nous sur le ferry se dirigent, elles aussi, vers le sable ! Nous les suivons un moment puis les quittons pour se diriger plus vers le sud. Le passage dans des dunettes met en appétit nos pilotes.
C’est un bon entrainement avant d’affronter l’erg Chegaga. Des plantages, il y en a eu, mais c’est normal…..Nous passons près de plusieurs puits militaires. Nous sommes près de la frontière algérienne et la région est très surveillée.
Nous faisons la pause déjeuner après le puits Kheneg Amrane.
Les pilotes ont hâte d’atteindre les dunes La traversée est sportive…Pour plusieurs d’entre nous, c’est un baptême, et franchir les dunes est tout un apprentissage.….Pelleter, sangler, marcher dans le sable, monter, descendre de voiture, c’est dur, surtout par 30°.
Nous installons le bivouac au milieu des dunes, il n’y a pas de vent….Il est 18 heures, la tente de douche est montée. Tout le groupe en profite. Comme il est agréable de se rafraichir après une telle journée. Il faut dire que depuis le départ, la toilette a été un peu négligée……
La soirée se passe agréablement, dans la bonne humeur. Pour la première fois, nous pouvons contempler le ciel constellé d’étoiles….
Mercredi 27 avril 2011
Ce matin, c’est par un ciel bleu et un soleil radieux que nous partons pour les dunes, encore et encore….Il est 8 heures, l’heure idéale pour progresser, le sable est plus dur au lever du jour. C’est un régal !!!
Nous trouvons un tamaris pour nous abriter du soleil pendant le déjeuner.
Nous repartons assez vite pour de nouvelles aventures. Les dunes se succèdent, les paysages sont superbes. On croise quelques dromadaires et un autochtone qui habite seul sous sa tente, au milieu de nulle part…..Comment fait-il pour vivre dans ces conditions ???? L’endroit peut être rendu hostile quand il y a une tempête de sable ou plus simplement lorsque le vent souffle fort.
Il est 16h30, la température est de 30°, nous nous installons dans un gassi, à l’abri de tous les vents au cas où….
La soirée est animée par les baroudeurs toujours aussi volubiles. Chacun raconte ses aventures de raids.
Jeudi 28 avril 2011
Le soleil est au rendez-vous, il est 9 heures, les moteurs vrombissent….Nous ne tardons pas à sortir de l’Erg Chegaga. Le sable, les dunes, c’est fini….pour cette fois.
Nous arrivons dans un village abandonné où nous avons la surprise de trouver des ossements d’humains….ce sont même des squelettes entiers qui s’offrent à nous.
Les questions fusent. Pourquoi sont-ils là ? Depuis quelle époque ? Bref, ces interrogations sont restées sans réponse….. Nous avons aussi déniché sur ce site des poteries intactes, enterrées dans des murs de pisé.
.Après avoir exploré l’endroit, nous repartons, le vent s’est levé et la poussière vole. Nous croisons de nombreux 4x4 sur la piste sablonneuse qui nous mène à Mhamid.
Comme nous avons du temps devant nous, nous décidons d’aller voir des peintures rupestres à la nécropole de Foum Rjam située à une quinzaine de kilomètres. La grimpette du tizi est caillouteuse, de nombreuses ornières en ralentissent la progression. De chaque côté, se trouvent des tumulus rapprochés, pyramides de pierres sèches accumulées, coniques pour la plupart.
Au bas de la descente aussi « cassante » que la montée, nous prenons un chemin sur la droite. Il est l’heure de déjeuner, nous nous installons. Il faut prendre des forces avant de parcourir à pieds la distance qui nous sépare du site à gravures. nous continuons la piste pour rejoindre le bitume avant Tagounite. Nous passons à Tamegroute, le village connu pour ses poteries vernissées vertes (constituées de manganèse et de cuivre) et sa bibliothèque coranique. Le plus ancien manuscrit enluminé du Coran, en peau de gazelle est écrit d’une encre indélébile faite d’extrait d’écorce de noyer broyée. Il date du 11ème siècle.
La ville de Zagora est en vue, la première visite est pour Mohammed Gordito, le garagiste préféré des raiders.
C’est là que nous apprenons la terrible explosion qui a eu lieu ce matin au café « Argana » sur la place Jemaa-el-Fna à Marrakech. Nous avons peu de détails mais tout le monde comprend qu’une tragédie a eu lieu..
Nous nous rendons ensuite au Camping Oasis Palmier où nous allons passer la nuit. Le diner, composé de côtes d’agneaux frites pour certains et de tagines pour d’autres est délicieux. La soirée se passe, comme toujours dans les rires et la bonne humeur.
Vendredi 29 avril 2011
Il est 8h15 quand nous quittons le camping. Le ciel est bleu, le soleil brille et le thermomètre affiche 19°.
Nous sortons de la ville et un kilomètre plus loin, nous empruntons sur la droite une piste étroite, entre les murs des jardins, qui nous promène dans l’immense et luxuriante palmeraie de Zagora, tout en longeant la vallée du Draa. C’est un itinéraire Gandini.
Nous traversons les villages de Bou Izergane, Benizouli avec son collège, Arhlane et son école, Zourgane et Tisguine. Juste après ce douar, nous prenons un chemin sur la droite pour se diriger sur un site où travaillent des ouvriers chercheurs de « trilobites ». Ce sont des fossiles marins, datant de l’ère primaire. Ils sont composés de trois parties : la tête, le thorax et la queue.
Ce furent les premiers animaux à développer de vrais yeux. Leur taille est très variable, avec une moyenne entre 2 et 7 centimètres. Notre maître en la matière nous explique pourquoi on en trouve en abondance dans cette région et aussi comment les dénicher…..
Nous déjeunons un peu plus loin, au soleil, puis nous repartons vers d’autres villages, et traversons la route goudronnée Nkob-Tansikht. Une petite grimpette nous attend pour franchir le tizi n’ Oumas, situé à 948 mètres d’altitude. La piste serpente de douar en douar, entre les palmiers et les lauriers roses, le long du Draa. Les paysages sont magnifiques. De nombreuses tours de guet surveillent les palmeraies. Nous atteignons ainsi Agdz.
C’est par le bitume que nous poursuivons notre chemin. Peu avant Ouarzazate, nous nous arrêtons au bord de la route pour observer des « stromatolithes » (tapis de pierre en grec).
Ce sont des formations rocheuses calcaires formant des massifs en forme de chou fleur. Elles datent de plus de 700 000 000 d’années et sont la trace des premières formes de vie. Décidément, ce raid est très culturel. En ce qui me concerne, j’ai appris beaucoup. Merci Professeur !
Le vent souffle, la température s’est rafraichie, on a perdu 20° en un jour !!!!! Le ciel étant menaçant, il est décidé d’aller nous abriter au Camping « La Palmeraie » à Tagmit, situé à 4 kilomètres de Ouarzazate. L’endroit est agréable, calme, les sanitaires sont très propres et l’accueil y est chaleureux. Aujourd’hui vendredi, c’est le jour du couscous, nous en profitons. Ce fut un régal pour les papilles !!!!
.Samedi 30 avril 2011
La température est douce ce matin, au réveil, mais le soleil joue à cache-cache. Il est 9h15, les véhicules démarrent. Nous empruntons la piste qui traverse le désert de Ouarzazate.
Nous nous retrouvons face à des décors de cinéma. On doit sûrement tourné un film médiéval car des trébuchets sont installés devant un bâtiment moyenâgeux. A quelques centaines de mètres de là, ce sont des colonnes grecques ou romaines que l’on voit devant nous. Encore un peu plus loin, nous reconnaissons La Mecque avec la Kaaba noire au cœur de la mosquée. Que de siècles traversés en peu de temps !!!
Par contre, le décor qui a été utilisé pour le film « Gladiateurs » a, lui, été démoli. Il faut dire qu’il tombait en ruines et qu’il devenait dangereux pour les éventuels visiteurs.
Après une courte halte, nous atteignons enfin Aït Benhaddou par l’assif Mellah. C’est un extraordinaire entassement de constructions en pisé. Inscrit depuis 1987 sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, le ksar fait l’objet d’importants travaux.
Nous assistons au tournage d’une scène d’un film qui, d’après les costumes des figurants, se passe au Moyen-Age.
Nous trouvons un endroit tranquille au bord de l’oued, à gauche, juste après le pont sur la route de Télouet, pour déjeuner.
Nous rentrons tous au Camping « La Palmeraie » pour une dernière soirée ensemble. Snif ! Snif !
Dimanche 1er mai 2011
Le ciel est gris, mais la température est douce, et,….c’est le moment tant redouté de se quitter. Ce n’est qu’un au revoir, bien sûr, mais l’émotion est trop forte, une petite larme perle au coin de mon œil.
Je reste quelques jours à Marrakech avant de repartir pour d’autres aventures…..