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horizondunes

    RAID  JEBIL : du  23  janvier  au  12  février  2014

 

AU DEPART : 5  véhicules, 2 Toyota  HDJ 80

                                            1 Toyota  HDJ 100

                                            1 Patrol  GR 60

                                            1 Patrol  Baroud

                   : 6  personnes

 

 

Jeudi   23  janvier  2014

Sète, 7 heures 10, c’est le départ pour Marseille. Nous atteignons ainsi la porte Chanterac  et entrons dans la zone portuaire pour y effectuer les vérifications habituelles. Nous sommes surpris par le peu de véhicules présents à l’embarquement mais il est vrai que le mois de janvier est peu propice aux voyages dans le Maghreb. Nous pénétrons dans le Carthage et après avoir pris possession de nos cabines respectives, nous nous dirigeons vers le restaurant « Ellyssa ». Il est midi et tout le monde a pris le forfait « pension complète ». Ce premier déjeuner pris à bord est suivi d’une bonne sieste.Il est 12h15 quand le ferry appareille. Pour une fois, l’horaire est respecté !

100 3046Vers 15 heures, le groupe se retrouve pour les formalités administratives (passeports et  passages en douane des véhicules).

 La soirée se termine autour d’une table, au bar « Amilcar » à  palabrer. Un sujet de discussion émerge….Prenons-nous un guide ou pas pour aller à Sif Essouane ?

Il est 22 h 30, chacun regagne sa cabine.

Quelques mots sur

 Le Carthage : ce ferry a été construit en Norvège pour la Compagnie Tunisienne de Navigation en 1999. Il est affecté sur les lignes de transport Tunis-Marseille et Tunis-Gênes. Son port d’attache est « La Goulette ».

Caractéristiques techniques :

Longueur 180 mètres

Maitre-bau 27,50 mètres

Tirant d’eau 6,50 mètres

Vitesse 23,5 nœuds

Passagers 220

Kilomètres parcourus : 212

Vendredi  24  janvier  2014

100 2802Le petit déjeuner nous est servi à 8 heures. Les côtes tunisiennes sont en vue. Nous les longeons pendant un certain temps. Le soleil brille timidement. Pas de retard, nous arrivons à « La Goulette » à 10 h 30 comme prévu. Nous dépannons plusieurs véhicules ; batterie à plat pour certains, pneus dégonflés pour d’autres.

La douane et le change sont effectués en quinze minutes….C’est un record ! Comme à l’accoutumée, les pleins de gasoil ont lieu à la sortie du port. Le ciel s’est assombri, 

une pluie fine et intermittente se fait sentir. Les 4x4 restent groupés pour atteindre l’autoroute.

 C’est au péage d’Enfidha que nous nous arrêtons pour la pause déjeuner. Pas de temps à perdre, il faut être à Douz ce soir !

Il est 19 h 45 lorsque nous franchissons la grille du  camping « Désert Club ». La route a été longue, un apéritif, le premier sur le sol africain, s’impose ! Nous dinons « aux Palmiers »

Mais ne trainons pas….le raid commence demain, il faut être prêt physiquement. Il est 22 h, le groupe se couche.

Le ciel est étoilé, c’est de bon augure.

Quelques mots sur.…

La Goulette, port de Tunis, est une station populaire, aujourd’hui polluée. C’est Charles Quint qui, en 1535, après le raid de Barberousse, enleva cette ville stratégique aux Turcs et la fortifia. L’histoire de La Goulette est très mouvementée. Près de dix mille chrétiens y furent détenus avant d’y être vendus comme esclaves. On prétend même que Saint Vincent de Paul y aurait été enfermé. Les Français, durant le Protectorat, se servirent du Fort pour y incarcérer des forçats.

Douz est une vaste oasis, gardienne du Grand Erg. Les premières dunes bordent la palmeraie. C’est une ancienne place de marché où se rassemblaient sédentaires et nomades de la région. Elle est devenue l’un des pôles touristiques majeurs du sud tunisien. Au début du 20ème siècle, le bourg n’était composé que de quelques bâtisses entourées de tentes. Les nomades y séjournaient pendant les mois chauds, laissant les dromadaires à la recherche de leur point d’eau.

Dans le but de fixer la population, le gouvernement accorde aux nomades, des lots d’oasis. La culture des dattes et le tourisme créent l’emploi.

Kilomètres parcourus : 583

GPS : N 33 27 202   E 9 01 513

Température : 7°

Samedi  25  janvier  2014

Le thermomètre indique 4° au réveil, ce matin. Le ciel est bleu et le soleil nous réchauffe déjà. Le petit déjeuner avalé, c’est le passage sous la douche et le rangement des véhicules. Avant de quitter Douz, chacun fait ses dernières courses surtout pour les fruits et les légumes, abondants en cette saison. Le ravitaillement en gasoil est fait à la station située sur la route de Kebili à côté de « Sud Assistance » que nous saluons. (Le patron est une connaissance de Serge).

Nous empruntons la route de la zone touristique et attaquons la piste,  juste après. Celle-ci est bien damée et très roulante. Le sable qui la recouvrait et qui la rendait pénible, a disparu. Elle est vraiment très agréable.

Plus on roule, plus le vent souffle fort…. Après le « Café du Désert », nous nous arrêtons pour dégonfler avant d’affronter les premières dunettes.

Il est midi. Malgré le vent, nous nous arrêtons au milieu des dunes pour le pique nique. C’est derrière les 4x4, debout, que nous déjeunons…en croquant beaucoup de sable !

Le groupe redémarre à 13 h 15. Le ciel s’assombrit de plus en plus. Les petits plantages deviennent aussi plus nombreux.

100 2815Nous atteignons le Fort de Ksar Ghilane. Une visite s’impose. L’oasis est proche, nous nous lançons à travers l’erg. Les dunes ne sont pas faciles à franchir, le sable est mou et les arrêts sont fréquents.

La « piscine » est la bienvenue. L’eau est à 35°. Personne autour de la source. Les touristes semblent rares. Le bivouac est installé comme d’habitude, loin du centre, au milieu des palmiers. Tout le monde se couche à 21 heures après un diner convivial.

Quelques mots sur….

Ksar ghilane : L’oasis est bordée par un désert de roches d’un côté et de sable l’autre. Une cinquantaine de familles y vivent de l’agriculture, de l’exploitation des palmiers dattiers, de l’élevage de chèvres et de moutons, du tourisme.

Déjà connue à l’époque romaine sous le nom de Tisavar, cette imposante oasis, plantée en majorité de tamaris fut créée en 1953, suite à  un forage pétrolier qui perça une nappe phréatique à 700 mètres de profondeur. L’eau chaude a une forte teneur en soufre.

Cette magnifique oasis possède l’un des forts romains les mieux conservés du sud tunisien. Fondé sous le règne de l’empereur Commode, au 2ème siècle après JC, il servait de poste avancé et de camp de base pour leurs expéditions sahariennes. Placé à l’orée du désert, il permettait également de contrôler les caravanes qui acheminaient leurs richesses vers les côtes. L’ancienne bâtisse fut ensuite occupée au Moyen Age avant d’être restaurée par les Français pendant la seconde guerre mondiale car elle servit à la colonne Leclerc lors de la manœuvre de contournement de la ligne Mareth.

Kilomètres parcourus : 90

GPS : N 32 58 944  E 9 38 127

Température : 18°

 

Dimanche  26  janvier  2014

100 2808La nuit a été fraiche, la température a été de 0° ! Ce matin, au lever à 7 h 15, le thermomètre indique 5°. Le soleil apparait vers 8 heures mais le ciel est parsemé de nuages.

Il est 9 h, la température est maintenant de 9° le groupe démarre et se dirige vers le sud par une piste tantôt sablonneuse, tantôt caillouteuse.

Quarante cinq minutes plus tard, nous arrivons au niveau du campement Zmila. Nous nous arrêtons pour dégonfler. C’est à cet endroit que commence «  l’ascension ».

Les cordons pour atteindre le puits d’El Mida ont été franchis. Ces dunes ne sont pas faciles. Le parcours est technique. Il y a eu plusieurs plantages, bien sûr, mais rien de sérieux. Nous déjeunons à l’abri du vent derrière le café déserté par son propriétaire, il est 14 heures. Après cette pause agréable, le groupe redémarre. Les dunes défilent les unes après les autres, c’est un plaisir. Nous avons l’impression de surfer sur le sable.

Il est 17 h 15, nous installons le bivouac dans un gassis.  La soirée se passe toujours dans la bonne humeur ! La température étant plus fraiche, chacun regagne son lit à 20 h 45, le thermomètre n’affiche que 8°.

Kilomètres parcourus : 59

GPS : N 32 44 870  E 9 20 649

Température : 24°

Lundi  27  janvier  2014

100 2875Ce matin, le thermomètre affiche 2° à 7 h 30. Cependant le soleil brille et le vent a cessé. La température monte rapidement puisqu’il fait déjà 10° lorsque l’on démarre. Il est 8 h 50.

Les dunes se franchissent, mais pas toujours avec facilité. Il faut dire que les traces au sol ont été effacées par le vent et Serge qui ouvre doit trouver les passages.

A 12 h 50, après les Dekanis El Kebir et les Dekanis El Srir (autrement dit le grand et le petit Dekanis), nous pique niquons dans un gassis au soleil mais à l’abri du vent. Juste une heure plus tard, le groupe repart…droit devant vers Erreched. C’est sans problème que nous atteignons la source, il est 14 h 40. Vite, tout le monde se retrouve dans le lac à 37°. Quel bonheur ! L’eau chaude qui coule sur les épaules décontracte les muscles et nous relaxe.

La fin d’après midi se déroule dans le calme. Chacun s’occupe comme il le peut : sudoku pour l’un, observation des oiseaux pour un autre, promenade autour du lac pour deux d’entre nous,  et…désœuvrement pour nos deux impatients.

Pendant que Idi nous prépare un bon couscous pour ce soir, nous prenons un apéritif qui, pour certains, a été «abondant» ! Nous dinons dans une tente non pas au chaud mais à l’abri du vent. Après un repas copieux et une soirée animée, nous regagnons nos véhicules pour la nuit, il est 21 h 30 et le thermomètre indique 8°.

Kilomètres parcourus : 39

GPS : N 32 35 674  E 9 06 586

Température : 18°

Mardi  28  janvier  2014

100 28479° à 7 heures ce matin. Le soleil brille mais une légère brise se fait sentir. Le thermomètre affiche 14° à 8 h 45 lorsque les pilotes prennent place au volant de leur joujou. Le programme d’aujourd’hui ? Retour sur Douz via Tembaïn. Nous faisons le tour du lac pour chauffer les moteurs. Serge hésite sur le choix de l’itinéraire. Après concertation, il est décidé de partir par la piste la plus à l’Est qui passe par les Dekanis.

Le vent souffle de plus en plus fort. Le sable vole, il est cinglant. Il faut rester le plus près possible les uns des autres car les traces au sol s’effacent rapidement. Le terrain est mou, parsemé d’entonnoirs. Les plantages se succèdent.  Quelques kilomètres après les Dekanis, le HDJ 100 s’arrête en haut d’une dune à la suite d’un bruit…étrange ! Le pneu avant est dégonflé mais ce n’est pas tout, le croisillon et l’arbre de roue sont cassés. Heureusement, le 4x4 repose sur un endroit plat, abrité, ce qui facilite le démontage des pièces. L’opération s’effectue rapidement. Notre déontologie du raid nous interdisant d’abandonner un coéquipier, la décision est prise, l’un d’entre nous restera avec le « naufragé du désert », et, après avoir relevé le wpt, nous abandonnons nos deux compères. Les 3 autres véhicules partent pour faire réparer les pièces défectueuses chez Atef, notre mécanicien préféré de Douz. Etant donné que la tempête sévit toujours, nous projetons  de déjeuner chez Mohamed au café de Tembaïn. Là au moins, nous ne croquerons pas de sable ! Seulement voilà, le chemin que nous suivons évite Tembaïn. C’est donc dans un gassis que nous grignotons. Ne perdons pas de temps, l’idéal serait d’atteindre Douz avant la fermeture du garage.

En passant devant les cafés du Parc, de la Tente, le constat est fait qu’ils sont tous fermés, signe que les touristes sont rares.

Il est 18 heures quand nous arrivons devant le garage…fermé !

Un peu désabusés, nous dinons aux « Palmiers » avant de regagner le camping de Sophie. Il est 21 h 15 et le thermomètre affiche 10°.

Kilomètres parcourus : 170

GPS : N 33 27 202  E 9 01 513

Température : 18°

Mercredi  29  janvier  2014

100 2848Le thermomètre indique 4° ce matin à 7 heures. Le soleil brille, le ciel est bleu.

Il est 8 heures, nous partons au garage où nous attendent nos amis mécanos. L’un répare le HDJ 80 (croisillon), l’autre s’occupe des pièces du HDJ 100. Pendant ce temps, je me promène dans les allées du marché aux légumes et Serge bavarde avec Ali le guide qui nous mènera à Sif Essouane. Tous deux sont d’accord sur les modalités de la course.

Il est 10 heures, Atef et son frère ont terminé. Nous démarrons. La température est de 17°. Les trois véhicules s’arrêtent à la station service Staroil, située à la sortie de Douz sur la route de Matmata, pour les pleins de gasoil.

Nous empruntons évidemment le même itinéraire qu’hier. A 12 h 30, nous déjeunons devant le café, toujours fermé, qui se trouve au pied du premier cordon. Trois quart d’heure plus tard le groupe repart. Il est 15 heures quand on arrive à l’endroit où nos deux coéquipiers ont passé la nuit. Ils se sont occupés comme ils ont pu mais ne se sont pas ennuyés. Ne perdons pas de temps,  remontons l’arbre de roue sur le Toyota.

100 2853Une heure plus tard, la pièce est en place. Notre coéquipier remercie le groupe de ne pas l’avoir abandonné. Les outils sont rangés, tout le monde est prêt à affronter de nouveau les dunes. Nous nous dirigeons vers Douz. Le sable n’est pas porteur du tout. Le but est d’arriver au café du cordon avant la nuit. Le vent étant omniprésent, on pourra se mettre à l’abri et passer une soirée tranquille. Seulement voilà, les plantages successifs nous ont un peu retardés. C’est dans le dernier cordon que nous éprouvons le plus de difficultés. Trois d’entre nous s’immobilisent dans le sable.

 Chacun leur tour, ils s’en sortent mais Serge a un gros problème avec son volant : Il ne tient plus !! Une réparation de fortune est faite,  en le coinçant avec une clé de 12.

Tant bien que mal, le groupe atteint le café désert, il est 20 h 15.

La journée a été éprouvante et longue, les estomacs crient famine (surtout certains !). Chacun s’active à ramasser du bois pour le feu de camp et pour faire griller les steaks. On profite des braises pour cuire le pain. Les hommes n’étant pas rassasiés, notre podologue nous concocte un camembert « braisé ». Humm, ce fut un régal pour les papilles. Bref, après ce diner presque royal passé dans la joie et la bonne humeur, tout le monde regagne son véhicule pour la nuit, il est 22 h 40.

Kilomètres parcourus : 168

GPS : N 32 56 140   E 9 08 579

Température : 15°

Jeudi  30  janvier  2014

100 2869Aujourd’hui est un grand jour pour Serge. Quelques années auparavant, il venait au monde, ignorant qu’un jour il franchirait les dunes tunisiennes !

Pendant la nuit, les exploitants du café sont arrivés accompagnés d’un faucon dressé pour la chasse.

Au réveil, le ciel est gris, le vent souffle avec violence mais une certaine douceur se fait sentir, le thermomètre affiche 14°.

Le jeune tunisien nous a déjà préparé le pain, toujours délicieux. Quelle gentillesse et quelle délicatesse. Je suis toujours surprise par leur sens de l’hospitalité.

 Il est 9 heures quand les moteurs commencent à ronronner. Nous quittons le campement.

Aujourd’hui jeudi est jour de grand marché à Douz. Il est 11 h 30, Serge se dirige vers le garage pour la réparation de son volant. En attendant, il est midi, et, pour fêter l’anniversaire de notre chef, nous déjeunons aux « Palmiers ».

100 2895Il fait de plus en plus chaud, 30°, pas de vent, on se croirait en plein mois d’août !

Nous rencontrons Ali, le guide. Les dernières mises au point pour le départ le lendemain matin réglées, chacun vaque à ses occupations : ravitaillement alimentaire, réparation du pneu déjanté pour Serge, dépoussiérage des filtres à air, vérification des niveaux, pleins de gasoil.

 La roue du Patrol étant à nouveau dégonflée, nous retournons chez le spécialiste… En fait, le pneu est crevé, il faut colmater.

Retour au camping où les préparatifs vont bon train. Demain une nouvelle aventure commence.

Kilomètres parcourus : 112

GPS : N 33 27 201  E 9 01 513

Température : 23°

Vendredi  31  janvier  2014

L’heure du rendez-vous avec Midani étant fixée à 8 heures, nous ne nous attardons pas.

Le thermomètre indique 20° au lever. Le ciel est gris, il a plu abondamment une grande partie de la nuit. A l’heure dite, le groupe se retrouve….mais pas de Midani ! 45 minutes plus tard, nous sommes toujours à attendre, de moins en moins patiemment. En fait, notre guide était assis à la terrasse du café situé à côté du garage. Il était sur place depuis un moment et s’attendait à voir cinq véhicules alors que nous ne sommes que quatre puisque l’un d’entre nous a décidé de rester à Douz.

100 2861Il est 9 heures, Midani prend place dans le HDJ 100. C’est le départ pour Erreched par la route des hôtels. La piste qui est dans la continuité est toujours aussi roulante et agréable. Une pause s’impose au café du Parc, notre ami Mustapha nous accueille toujours aussi chaleureusement. Nous longeons ensuite le Parc Jebil, tournons sur la droite au café Nomade et roulons ainsi jusqu’à la petite auberge du Cordon où les pilotes dégonflent les pneus.

Le vent souffle avec violence, le sable vole, la visibilité n’est pas bonne mais le groupe progresse toujours soudé. Il est 12 h 45, la faim commence à se faire sentir, nous pique niquons dans un gassis. Les véhicules nous abritent un peu, la température est de 15°. La pause est de courte durée puisque 45 minutes plus tard, on démarre. La caravane formée par les quatre véhicules franchit allègrement les dunes, pas de plantage, c’est super ! Un peu plus loin, dans un gassis, nous rejoignons Ali, parti la veille avec un groupe de randonneurs. Nous continuons le parcours avec lui. Deux belles descentes nous émerveillent. Du bois mort est ramassé et chargé sur le Patrol de Serge. Il servira pour le feu de camp ce soir.

100 2872Le groupe atteint enfin Erreched, il est 17 heures. Non seulement le vent souffle toujours, mais en plus, il est froid ! Serge se baigne quand même.

Ali et Midani préparent le couscous avec les aubergistes locaux. Il est 19h, nous le dégustons,  confortablement installés sous la tente, bien au chaud (ou presque !). La fraicheur ne favorise pas une veillée prolongée. Il est 21 heures, c’est l’extinction des feux.

Quelques mots sur….

Le Parc National Jebil : D’une superficie totale de 150 000 hectares, c’est le plus vaste et le plus récent parc national, spécialisé dans la réintroduction des gazelles, des addax et des oryx.

Cette opération s’inscrit dans un programme à long terme pour la restauration du patrimoine naturel tunisien.  

Kilomètres parcourus : 158

GPS : N 32 35 671  E 9 06 588

Température : 16°

Samedi  1er  février  2014

100 2951Il est 7 h 15, le thermomètre indique 8°, le ciel est gris et le vent s’est renforcé. Une certaine tension règne ce matin. Beaucoup de questions sont posées. Est-il raisonnable d’aller jusqu’à Sif Essouane ? Et que fait-on en cas de panne ? Le plus important est de ne pas rater le ferry. Tout problème a une solution….et le risque existe partout et toujours… Après avoir discuté longuement et après avoir pesé le pour et le contre, il est décidé de continuer le parcours prévu. Inch Allah ! Notre guide se retrouve comme la veilleà bord du HDJ 100. Nous quittons le lac d’Erreched. Une heure plus tard et après plusieurs plantages de l’ouvreur, celui-ci entend un bruit suspect qui provient du dessous de son 4x4. Il descend et  inspecte son Toy. La roue avant gauche est levée, la barre stabilisatrice est retirée. Deux biellettes sont cassées. L’examen du véhicule continue. Tout fonctionne normalement ! On en conclut que ce doit être une panne aléatoire du blocage central. Pendant ce temps, Midani a ramassé du bois pour faire un feu…Il bruîme et le vent qui continue de souffler reste frais. Ce n’est pas ce qui arrête notre guide. Il ne perd pas de temps et nous prépare un pain de sable pour ce midi.

100 2920Quinze minutes de cuisson suffisent. Chaud, nous le savourons, c’est un délice. L’heure du déjeuner approche…On s’installe derrière les 4x4…et  les discussions reprennent. Que fait-on ? Revenons-nous à Erreched ? Allons –nous vers Tembaïn ? C’est cette dernière solution qui est adoptée. Les premiers cordons sont franchis, tout se passe bien, mais il est hors de question d’essayer de rejoindre Sif Essouane dans ces conditions.

Après avoir progressé normalement, le Toy est en deux roues motrices. Nous sommes au sud d’Erreched !!! et devons « ramener » le 4x4 jusqu’à Douz !!! Qu’à cela ne tienne, ce sera successions de treuillages, plantages, remorquages, sanglages et pelletages mais le groupe au complet atteindra Douz.  La nuit tombe, nous passons devant le campement de Tembaïn (N 32 51 774  E 9 06 356) et atteignons le café de Mohamed. Il est 18 h 40.

 Celui-ci nous prépare une soupe et un couscous de légumes. Nous dinons au chaud dans la pièce principale. Après avoir passé la soirée à discuter avec notre hôte, chacun regagne son véhicule pour la nuit. Il est 21 heures et la température est de 10°.

Recette du pain de Midani.

Mélanger dans un grand saladier, 2 grosses poignées de farine à pâtisserie avec de l’eau. On obtient une pâte élastique que l’on pétrit longuement en la soulevant pour l’aérer le plus possible. L’aplatir sur un torchon fariné en lui donnant une forme arrondie et une épaisseur de 3 centimètres environ. Poser délicatement sur le mélange de braises et de sable. Recouvrir d’une fine couche du même mélange. Laisser cuire 15 ou 20 minutes. Retirer le pain. Le secouer pour enlever le sable et les braises. La dégustation peut commencer !

Kilomètres parcourus : 41

GPS : N 32 52 424  E 9 06 853

Température : 17°

Dimanche  2  février  2014

Il est 7 h 15, ce matin, quand nous nous réveillons. Le soleil brille mais le thermomètre n’affiche que 7°. Mohamed et Midani ont préparé le petit déjeuner. Nous savourons pleinement le pain encore chaud de nos hôtes.

 Le vent souffle déjà avec force quand nous partons, il est 9 heures. Une pause  regonflage a lieu quelques dizaines de mètres après le café Nomade. Sitôt arrivé à Douz, c’est au garage qu’il  se rend. Nous quittons notre guide. Sa collaboration aura été de courte durée !

100 2805Pendant la réparation du 4x4, nous nous rendons au camping pour déjeuner. Le soleil est chaud, la température est de 28°.

Les pilotes occupent l’après midi à remettre en état leur monture, et à s’interroger sur la suite du raid. Le cardan du HDJ 100 avait une malfaçon !!!...

Notre coéquipier « carnivore »prépare des côtelettes pour le diner. C’est son régal ! Nous avons la surprise d’avoir la visite d’Ali. Il passe la soirée avec nous.

La température s’étant rafraichie, nous ne tardons pas à regagner nos couettes. Il est 21 h15 et le thermomètre indique 7°.

 

Kilomètres parcourus : 110

GPS : N 33 27 202  E 9 01 513

Température : 25°

Lundi  3  février  2014

Il est 7 h 15, la température est encore fraiche ce matin, 4° seulement. Heureusement le soleil, toujours présent nous réchauffe dans la journée. Il est 8 h 40 quand nous quittons Douz par la route des hôtels. Les cinq véhicules sont au départ. Comme à l’accoutumée, nous faisons une pause au café du Parc. Nous prenons la piste qui mène à Ksar Ghilane jusqu’au pneu. Là, c’est vers la droite que nous nous dirigeons. Quelques kilomètres plus loin, là où nous avons l’habitude de dégonfler, nous avons la surprise de voir qu’une auberge construite en dur avait remplacé les tentes. Ce n’est pas encore terminé, mais après avoir visité les lieux, l’endroit promet d’être des plus agréables. Ce sera une étape à recommander au vu des prestations.

100 2928Les traces au sol rendent le parcours très facile. C’est sans problème que le groupe atteint El Mida où nous nous installons pour déjeuner. A noter que le vent se renforce. Nous avons tous remarqué que les après midis étaient plus ventées que les matinées.

 Après avoir passé les Dekanis, certains émettent le vœu de s’arrêter, il est 16 h 30. Cependant, il n’est pas facile de trouver un endroit plat et abrité du vent. Le groupe continue donc en direction d’Erreched avec l’espoir de l’atteindre avant la nuit. Les plantages, déjantages et le soleil de face troublent nos projets.

Il est 18 heures, le bivouac est installé dans un gassis, le vent a faibli. On allume le feu pour faire  griller les magrets sur les braises…En entrée, nous avons dégusté du foie gras, arrosé de Sancerre rosé. Ce soir, on a tous envie de faire la « Teuf ».

Kilomètres parcourus : 163

GPS : N 32 37 507  E 9 10 335

Température : 15°

Mardi  4  février  2014

Ce matin, le ciel est couvert, le thermomètre indique 4° à 7 h 30. Il règne au camping comme un petit air de grasse matinée ! Le vent se lève, la température ressentie est encore plus fraiche. Le groupe prend le départ vers 9 heures après avoir vérifié les niveaux et les pneus. Nous atteignons le lac vers 10 h 15. Les hommes se précipitent dans le « jacuzzi ». Comment occuper cette fin de matinée ? Resserrer les boulons, lever les capots, examiner les moteurs, et surtout discuter et échanger des idées….Il est midi, nos estomacs crient famine…nous déjeunons.

100 2877Une heure plus tard, les véhicules s’ébranlent et prennent la direction de…Sif Essouane par la piste que nous connaissons. Nous n’avons même pas roulé depuis 5 minutes que  notre ami sétois se plante, et, toujours au même endroit !! Il est vrai que le sable est très mou. Cependant, cet itinéraire est maudit. Retour au camp de base pour trois d’entre nous. Nous continuons donc, à « jouer dans  le tas de sable ». Rouler à deux véhicules n’étant pas très prudent, nous ne nous  éloignons pas de l’oasis (nous aurons l’occasion de porter assistance à un groupe de locaux bien plantés). En cette fin d’après midi, tout le monde se baigne. Ali et Idi nous ont préparé une soupe et un couscous pour le diner. Ce fut un régal. Après le repas, nous restons à discuter jusqu’à 21 h 30.

Kilomètres parcourus : 18

GPS : N 32 35 674  E 9 06 563

Température : 18°

Mercredi  5  février  2014

100 2856Le thermomètre n’affiche qu’un petit degré ce matin, à 7 h 15. Un espoir, le soleil brille et le vent a cessé.  Il est 8 h 45, après avoir remercié et salué les aubergistes, nous partons.

Les premières centaines de mètres se montrent plutôt difficiles. Nous atteignons le café de Tembaïn pour déjeuner. Nous nous installons à la terrasse, au soleil. Un groupe de quatrequatreux italiens nous tient compagnie. Nous prenons un peu de temps et bavardons avec Aref Bennama, qui accompagne les Italiens. Il fut aussi guide pour plusieurs organismes. Il est 15 heures, la température est de 20°, le groupe démarre.  Pour la première fois, nous apercevons un oryx en liberté, à l’intérieur du parc. Nous nous retrouvons au camping chez Sophie. Le diner se déroule dans la fraicheur. Une discussion sur le programme suit…Il est décidé d’aller jouer dans les dunes blanches.

Quelques mots sur…

Tembaïn : Ce sont  deux garas dont la colline tabulaire de Tembaïn. Cette montagne sacrée a été très tôt occupée par des hommes à l’époque préhistorique. Elle est aujourd’hui une destination prisée par les personnes s’adonnant à la méditation.

Kilomètres parcourus : 156

GPS : N 33 27 201  E 9 01 513

Température : 14°

Jeudi  6  février  2014

100 2983Ce matin, le thermomètre indique 6° à 7 h 30 mais le soleil brille. Il est 11 heures quand nous quittons le bourg. Nous nous dirigeons vers l’erg blanc, après avoir traversé une partie de la palmeraie. Le sable est  très mou, pas porteur du tout. Nous pique niquons au milieu des dunes et faisons une pause devant un magnifique panorama.  Le paysage est splendide. Nous devons ensuite affronter le chott El Mehl. Les pilotes en longent les bordures  c’est plus sûr ! Le mot d’ordre est de ne pas freiner, la sanction serait immédiate : l’enlisement. La traversée se passe sans problème. Nous atteignons ainsi  plusieurs sites de roses des sables. Elles sont magnifiques. Nous continuons notre parcours jusqu’au puits de Bir El Bidane. Une pause s’impose. Par la piste, nous parvenons au parc Jebil. Il est 17 heures, le bivouac sera installé une centaine de mètres avant la route goudronnée. Pas de veillée prolongée ce soir, tout le monde se couche à 20 h 30. La température est de 10°.

Quelques mots sur

100 2990La formation des roses des sables.

Un mélange d’eau salée et de sulfate de calcium est à l’origine de cette cristallisation originale du gypse. Au commencement sont les paillettes qui, petit à petit, s’agglomèrent afin de constituer des bébés roses, dont les ailettes, de proche en proche, grandissent (un peu comme les naissains de moules) pour finalement donner les roses que l’on connait et que l’on trouve. Ce sont les oxydes qui colorent les roses.

 L’argile, lorsqu’il entre en contact avec l’une d’entre elles en formation, se transforme illico en mica.

Le feu au contact de la rose restitue le gypse, donnant une sorte de saponite utilisée par les nomades pour nettoyer leurs tentes.

Kilomètres parcourus : 108

GPS : N 33 06 846  E 9 03 335

Température : 17°

Vendredi  7  février  2014

100 2996Le soleil est présent ce matin mais le vent aussi ! Le thermomètre affiche 9°. Il est 8 h 25, tout le monde est prêt à partir. Dix minutes plus tard, nous nous arrêtons chez Mustapha pour la pause café. Après avoir dégusté la boisson chaude, nous repartons et stoppons dans un gassis pour admirer  des dromadaires. A l’heure de déjeuner, nous pique niquons dans les dunettes. Sans perdre de temps, nous redémarrons. Le groupe progresse à travers les arbrisseaux. Nous retrouvons les dunes. Le but du jour est d’atteindre le Fort de Ksar Ghilane uniquement en traversant l’erg (Serge ayant relevé des WPS au hasard sur la carte). Le sable n’est pas porteur du tout, c’est de la farine ! Les plantages se succèdent, pas facile de progresser dans de telles conditions. Il est 16 h 30, les pilotes fatigués décident d’installer le bivouac dans les dunes. Tout le monde ramasse du bois pour le pain. Quelle chance pour cette dernière soirée dans le sable, le vent a cessé et la température est de 19°. Nous apprécions ces moments de pur bonheur. Après une veillée passée autour du feu, nous nous couchons vers 22 h 45.

Kilomètres parcourus : 82

GPS : N 33 05 082  E 9 35 704

Température : 19°

Samedi  8  février  2014 

100 2819La nuit a été fraiche, seulement 5° à 7 h 15 au réveil. Une heure plus tard, le groupe démarre. Nous commençons  par des dunettes afin de chauffer les moteurs. Puis nous nous dirigeons vers les grandes dunes. Le sable est très mou, la progression s’annonce très difficile et lente. Il est 12 h 30, les pilotes ont souffert toute la matinée, il est temps de se restaurer et de faire une petite pause. Après deux heures d’arrêt, nous redémarrons vers le Fort. C’est par les dunes que nous atteignons « la piscine ». Il est 15 heures. Il est trop tôt pour cesser toute activité, nous nous rendons à la source d’eau chaude (que nous appelons source Calmette) située à 25 kilomètres de là. Après un bon diner pris au restaurant du site, chacun va se coucher. Il est 21 h 15, la journée a été rude.

Superbe parcours entre le café du Désert et Ksar Ghilane (que du sable) un régal !!!

Kilomètres parcourus : 20

GPS : N 35 59 310  E 9 38 294

Température : 18°

Dimanche  9  février  2014

100 3041Seulement 4° ce matin à 7 h 15. Ce n’est pas la chaleur malgré le soleil déjà présent.  Nous prenons la piste en direction de Douz. L’itinéraire est monotone. A 11 heures, c’est la pause café dans un gassis. Vingt minutes plus tard, nous repartons et arrivons à un puits situé dans une bâtisse ressemblant à un marabout. Cet arrêt est de courte durée. Les dunes sont faciles, la progression se fait aisément. Avant le café du désert, nous nous arrêtons pour le dernier pique nique dans les dunettes, il est 12 h 45. C’est sous un ciel nuageux mais par une température de 20° que nous atteignons Douz, il est 14 h45. Faire les pleins de gasoil est la préoccupation principale des pilotes, puis chacun vaque à ses occupations personnelles, achats de souvenirs, de dattes et surtout, il ne faut pas oublier nos « pantoufles ».

Nous prenons nos quartiers au camping de Sophie comme d’habitude. Pour cette dernière soirée,  nous allons au « Palmier ». Il est 21 heures quand nous décidons d’aller dormir.

Quelques mots sur…

Les dattes de Tunisie : L’oasis de Douz couvre environ 500 hectares. 350 000 palmiers dattiers y sont plantés, ce qui donne une récolte de 35 000 tonnes de dattes par an.

Un palmier vit une vingtaine d’années.

La « Deglett Nour » ou doigt de lumière est la reine des dattes. Ses caractéristiques sont sa couleur blond doré, sa forme allongée, sa chair translucide et surtout son goût fondant sous la langue.

La récolte est répartie en 3 catégories :

Les meilleures sont réservées à l’exportation.

La qualité moyenne est pour la consommation locale.

Les moins bonnes servent de nourriture aux animaux.

Kilomètres parcourus : 106

GPS : N 33 27 203  E 9 01 511

Température : 19°

Lundi  10  février  2014

Ce matin, le soleil tente de réchauffer l’air ambiant. Le thermomètre indique 7°. Il est 8 h 20,  nous saluons tout le personnel du camping tout en se disant que ce n’est qu’un « au revoir ». Arrivés à Kebili, nous bifurquons pour emprunter la D603. Nous avons le temps, alors autant délaisser l’autoroute pour un itinéraire plus pittoresque. Jusqu’à Gafsa, nous traversons des chotts, des montagnes superbes. Ensuite, nous prenons la direction de Kairouan mais contournons la ville aux 300 mosquées. Il est 12 h 30, le groupe s’arrête à Jelma pour déjeuner, bien installé au soleil, à la terrasse du Kiosk Food. Le poulet frites est très copieux et excellent. Le ciel s’est assombri, il est 13 h 50, nous repartons. N’ayant pas pu boire le café traditionnel, nous faisons une courte pause, entourés de figuiers de Barbarie. Enfidha est en vue, les nids de cigognes perchés sur les poteaux électriques bordent la route. Les cigogneaux attendent sagement leur nourriture apportée par les parents.

 Notre podologue roule régulièrement. Il s’est donné un challenge : consommer moins de 10 litres aux 100 kilomètres.  Il est 17 h 30 quand nous atteignons la station service de La Goulette. Notre podologue a gagné son pari. Après vérifications, le HDJ 80 n’a consommé que 9 l. Nous avons du temps et en profitons pour aller visiter  Sidi Bou Saïd. Nous ne sommes pas déçus, c’est magnifique. En attendant, nous allons diner chez « Hassen », le restaurant de poissons le plus connu de La Goulette où nous avons nos habitudes. Les véhicules étant garés sur la place proche de la plage, nous trouvons que c’est un emplacement idéal pour dormir. Jamais nous n’avons roulé aussi lentement. La vitesse maximum atteinte a été de 85 km/h, ce qui explique la faible consommation de gasoil.

Quelques mots sur..

Kairouan : capitale spirituelle de la Tunisie, première ville sainte du Maghreb, quatrième ville sainte pour les musulmans après La Mecque, Médine et Jérusalem, Kairouan est inscrite au Patrimoine mondial de l’Unesco.

Sidi Bou Saïd : le village est un véritable balcon sur la mer. Avec ses maisons aux murs d’une blancheur éclatante ponctués de volets et de moucharabiehs bleus, ses ruelles pavées et pentues, Sidi Bou Saïd, perché sur une colline, surplombe Carthage et le golfe de Tunis. Derrière les lourdes portes cloutées, on peut voir de somptueux jardins remplis de bougainvillées, de chèvrefeuilles et de vignes sauvages. Beaucoup d’écrivains y trouvèrent refuge : Gide, Colette, Bernanos, Montherlant, Simone de Beauvoir. Le peintre Paul Klee y séjourna également.

Kilomètres parcourus : 501

GPS : N 36 48 974  E 10 17 940

Température : 14°

Mardi  11  février  2014

Il a plu abondamment une grande partie de la nuit et il pleut toujours à notre réveil. Nous prendrons donc le petit déjeuner à l’abri sous les auvents du port. Je m’occupe des billets  et des derniers achats. Il est 11 heures, nous embarquons. Le bateau appareille à l’heure, c'est-à-dire midi. La mer est agitée, houleuse. Le personnel de bord nous informe que nous naviguerons entre la Sardaigne et l’Italie.  Ensuite nous passerons par Bonifacio et longerons la côte ouest de la Corse. Les repas pris à bord sont toujours aussi délicieux. L’endroit le plus stable ou plutôt le moins chahuté du ferry étant le bar, nous y restons tout l’après midi.

C’est peu de temps après avoir diné que nous regagnons nos cabines respectives. La mer s’est un peu calmée, profitons-en.

Mercredi  12  février  2014

La nuit a été calme et réparatrice. Il est 8 h 45 quand nous ouvrons péniblement un œil !!Il faut faire « fissa », le restaurant ferme ses portes à 9 heures ! Ce matin, le soleil brille au beau milieu d’un ciel tout bleu. La mer est encore un peu agitée mais c’est supportable. Nous atteignons La Joliette avec moins de retard que prévu.

Sorti du port, chacun part de son côté. Le Patrol montre des signes  de ralentissement dans les côtes. On se serait cru dans le HZJ 80 africain, le premier 4x4 de Serge.

Nous avons fait deux arrêts pour reposer le moteur…Le principal est d’être arrivé à Agde… Encore un raid qui se termine…Tout s’est bien passé, pas d’incident, pas d’accident, que des rires et de la bonne humeur.

Kilomètres parcourus : 210

 

Published by Danièle et Serge - Page

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